top of page

L’Opéra de Sydney :

Une architecture, moderne extravagante et nouvelle, fait-elle le poids contre les architectures anciennes ?

   Du haut de ses 63 mètres, et à la silhouette audacieuse, l’opéra de Sydney n’est pas passé inaperçu sur le port de la grande ville Australienne. Aujourd’hui classé au patrimoine national et accepté par tous les Australiens, ce tant convoité, a manqué de peu de ressembler à un tout autre opéra. En effet, son architecte Danois Jørn Utzon, a vu son projet en 1956 lors d’un concours, se faire refuser par les trois premiers jurés. C’est seulement quand l’architecte américain Eero Saarinen, le quatrième juré, décide d’observer le projet de Jørn de plus près et le trouve absolument fantastique. D’un point de vue architecturale, le projet est une réelle révolution dans le monde de l’architecture moderne.

 

   C’est en 1959 que les travaux commencent, étant situé à la pointe de la péninsule au bord du port de Sydney, Jørn décide de s’inspirer de ses connaissances navales pour imaginer l’ossature du bâtiment. L’ossature du bâtiment est principalement constituée de deux rangées de trois « coquilles Â» de tuiles en céramique représentant des coquillages, ceux-ci sont inspiré de bol chinois, fabriqué en ce même matériel, le toit contient plus d’un million de ces tuiles. Ces coquilles sont disposées sur une massive plate-forme de pierre, ce qui forme une zone piétonne ouverte, et laisse place à de nombreux bars. L’intérieur de l’opéra est entièrement construit en granit rose.

 

   Tout bâtiment subit deux actions des actions verticales, la masse du bâtiment et des actions horizontales comme le vent et les séismes. Il faut donc pour éviter l’effondrement du bâtiment, faire usage d’un système de contreventement. Le vent ou les séismes exercent des forces sur les structures verticales, ce qui met en péril l’équilibre entier du bâtiment. Les coquilles de tuiles sont supportées par plus de 580 piliers en béton, le bâtiment doit être alors résistant aux séismes. Un séisme exerce sur le bâtiment des forces qui partent du sol, des forces de compression, et de traction. Le béton seul résiste aux forces de compressions, afin que les piliers soient efficaces, on insère dans les piliers de bétons de l’acier afin que les pilliers soient resistants aux forces de traction.

   L’opéra étant très haut il subit aussi d’autres actions horizontales tels que le vent, la prise au vent avec les coquilles est d’autant plus forte. C’est pourquoi les piliers doivent être contreventé, ils ont besoin d’acier, disposé d’une certaine façon dans les piliers, la structure ne doit pas être déformable, les barres d’acier sont donc placées en diagonales pour rigidifier encore plus les piliers qui supportent tout le bâtiment.

Les piliers sont les principales fondations, ils sont accrochés a plus de 25 mètres sous la mer afin qu’ils soient stables et accroché à un sol sien et solide.

   Jørn a basé son projet sur un jeu de lumières unique. Plus clairement les coquilles sont disposées pour que les lumières naturelles tels que celle du soleil ou de la lune, soit capté au travers de ces coquilles et laissent paraitre à l’intérieur de l’opéra une lumière naturelle somptueuse, inégalable par les lumières artificielles d’aujourd’hui.

 

   L’opéra de Sydney est donc un bâtiment appartenant au mouvement architectural de l’architecture moderne. On peut qualifier ce bâtiment de bâtiment intelligent puisqu’il a été conçu pour utiliser les lumières naturelles. Il a aussi été conçu avec une structure très résistante au vent et aux séismes. Avec les avancés et les progrès d’aujourd’hui l’architecture moderne semble se rapprocher d’une architecture parfaite, dites irréprochable d’un point de vue résistance ainsi qu’au niveau de son ingéniosité.

 

   Le contreventement : Le contreventement est l’un des aspects les plus importants de la conception parasismique qui va assurer la stabilité globale du bâtiment face à différentes actions. Les structures contreventées sont souvent moins coûteuses que les structures avec des fondations parasismiques.

 

Fouillet Léa, Attard Marie

bottom of page